Présidentielle sénégalaise 2024 : les coulisses d’une sélection électrisante

Le rideau s’est levé sur la scène politique sénégalaise avec la publication de la liste définitive des candidats autorisés à concourir à l’élection présidentielle de février 2024 par le Conseil Constitutionnel. Un moment attendu avec impatience, mais qui n’a pas manqué de révéler son lot de surprises et de rebondissements.

L’une des révélations marquantes a été le blocage des candidatures de Karim Wade et Ousmane Sonko, jetant ainsi une ombre inattendue sur le scrutin à venir. Pourtant, certains candidats, tels que Bassirou Diomaye Faye et Cheikh Tidiane Dièye, ont réussi à surmonter les obstacles et à voir leurs candidatures validées malgré les controverses soulevées par Amadou Bâ.

Au départ, 93 dossiers ont été déposés, et après une première phase de vérification des parrainages, 12 candidats se dirigeaient vers le second tour avec des ajustements à apporter à leurs parrainages. Parmi eux figuraient des figures notables comme Idrissa Seck, Aminata Touré, et Aly Ngouille Ndiaye. Toutefois, après la deuxième phase de vérification, seules 21 candidatures ont été retenues, laissant de côté des noms influents tels qu’Aminata Touré et Ousmane Sonko.

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Le Conseil Constitutionnel a ensuite ouvert ses portes aux recours des candidats, déclenchant ainsi une phase cruciale. Amadou Bâ a déposé des recours ciblant des membres de l’opposition, arguant notamment d’une « appartenance à une entité politique dissoute » et de « production de fausses pièces devant le Conseil constitutionnel ». Les principaux candidats qui ont été visés par ce recours sont Bassirou Diomaye Faye et Cheikh Tidiane Dièye.

Une situation particulièrement notable a été le recours déposé par Thierno Alassane Sall contre la candidature de Karim Wade, soulevant la question de la double nationalité du candidat du PDS. Bien que Karim Wade ait renoncé à sa nationalité française trois jours avant la validation finale des candidatures, le Conseil constitutionnel n’a pas retenu cette preuve, arguant que la déclaration sur l’honneur signée en décembre était « inexacte ».

Le rejet de la candidature de Karim Wade a provoqué des réactions ambiguës, certains considérant que le Conseil constitutionnel a agi conformément aux règles, tandis que d’autres y voient une manœuvre politique. Cette décision risque de peser lourdement sur le cours de la campagne électorale, qui débutera officiellement le 4 février 2024, et sur l’issue du scrutin prévu le 25 février.

La présidentielle sénégalaise de 2024 s’annonce ainsi comme un spectacle électrisant, où les enjeux politiques et les stratégies des candidats dessineront le futur politique du pays. Le suspense est à son comble, et les citoyens observent avec une attention particulière chaque étape de ce processus électoral aux multiples rebondissements.

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