La Cédéao intensifie ses efforts pour rendre opérationnelle sa Force en attente, alors que l’insécurité s’aggrave en Afrique de l’Ouest et que le Mali, le Niger et le Burkina Faso se sont retirés de l’organisation. La 43ᵉ réunion du Conseil de médiation et de sécurité, tenue mercredi à Abuja, a examiné la situation démocratique, politique, sécuritaire et humanitaire dans la région.
Selon la Commission, plus de 1 900 personnes ont été tuées depuis janvier 2025, et 450 attaques terroristes ont été recensées, impliquant des groupes comme GSIM, Boko Haram, ISWAP ou État islamique au Sahel. Ces violences perturbent l’économie locale et les échanges commerciaux.
La Force en attente de la Cédéao, dont les effectifs devraient passer de 1 650 à 5 000 hommes, bénéficie du soutien des États membres et de partenaires internationaux. La réunion a insisté sur la nécessité d’une coopération régionale renforcée et d’une force opérationnelle capable d’intervenir rapidement face aux crises pour stabiliser la région.






