Damana Pickass, bras droit et cadre du parti du PPA-CI de l’ex président ivoirien Laurent Gbagbo a fait l’objet d’arrestation mardi soir pour appel à » «l’insurrection populaire» ».
Selon le procureur de la République Oumar Braman Koné, le deuxième vice-président du Conseil stratégique et politique du PPA-CI, lance depuis le scrutin du 25 octobre des appels « à l’insurrection populaire et au renversement des institutions ».
Un communiqué du parquet ivoirien mentionne que de pareilles intentions « ont conduit à des attroupements armés et non armés » et occasionné des actes de violence portant atteinte à la sûreté nationale, des assassinats, des vols à main armée (…) » ou encore des « empêchements de vote ainsi que des destructions de matériel électoral ».
Les candidatures rejetées de Laurent Gbagbo et de Tidjane Thiam avaient auparavant conduit à la création d’un Front Commun dont Damana Pickass est devenu le coordonnateur.
Seulement les marches sont interdites jusqu’au 17 décembre pour motif de risques de troubles à l’ordre public.
Cependant, le PPA-CI avait annoncé la semaine dernière une marche à la date du 8 novembre pour dénoncer un braquage électoral après les résultats de la CEI qui ont proclamé vainqueur le président sortant Alassane Ouattara.







