Le président de l’Assemblée nationale, Vital Kamerhe, a démissionné de ses fonctions. Ce départ intervient alors qu’il était la cible d’une pétition qui devait être soumise au vote des députés, lors d’une session plénière au Palais du peuple à Kinshasa.
Selon des élus de son parti, l’UNC (Union pour la nation congolaise), M. Kamerhe a préféré anticiper l’issue du vote en présentant sa démission à la conférence des présidents, qui rassemble les chefs des différents groupes parlementaires. Cette décision met fin à une procédure de destitution et marque un nouveau tournant dans le paysage politique congolais.
Vital Kamerhe a été désigné, depuis le 24 avril, par l’Union sacrée de la nation comme son candidat pour la présidence de l’Assemblée nationale. Moins d’un mois plus tard, le 19 mai, il est la cible d’une tentative de coup d’État : une vingtaine d’hommes armés attaquent sa résidence. Kamerhe parvient à se cacher et s’en sort indemne. Le 22 mai, malgré cet événement, il est élu président de l’Assemblée nationale et prend officiellement ses fonctions deux jours plus tard, succédant à Christophe Mboso.