La 55ᵉ session du Conseil de médiation et de sécurité de la CEDEAO se tient actuellement à Abuja, au siège de la Commission. Les membres y passent en revue la situation politique et sécuritaire de l’espace communautaire afin de définir des actions rapides face aux nouveaux défis qui menacent la région.
Un appel à des actions immédiates pour sauver la stabilité régionale
Le président de la Commission de la CEDEAO, Omar Alieu Touray, a exhorté les États membres à prendre des mesures immédiates et décisives pour préserver la stabilité et défendre les valeurs fondamentales de la communauté.
Il a insisté sur l’urgence de réfléchir à l’état de la démocratie dans la région et de renforcer collectivement la sécurité, face à la détérioration de plusieurs indicateurs.
Démocratie fragilisée, menaces sécuritaires accrues
Selon Touray, les récentes évaluations menées dans plusieurs pays mettent en lumière une conjonction de risques : interventions militaires en cours, recul de l’inclusivité électorale, expansion des groupes terroristes, et montée des pressions géopolitiques sur l’Afrique de l’Ouest.
Cette configuration, selon lui, impose une réponse politique et sécuritaire « rapide, coordonnée et adaptée aux réalités du terrain ».
Une réunion sous haute tension géopolitique
Cette 55ᵉ session intervient dans un contexte particulièrement sensible, marqué notamment par :
Une tentative de coup d’État avortée dans la région ;
L’intervention de la Force en attente de la CEDEAO au Bénin, mobilisée pour faire face à une situation sécuritaire préoccupante.
Les échanges doivent permettre de définir une feuille de route opérationnelle pour renforcer la prévention des crises, soutenir les transitions démocratiques et consolider la sécurité régionale.







