« Notre lutte contre la corruption ne connaît ni frontières ni limites en matière de responsabilité », a déclaré la Mission des États-Unis au Nigeria dans un message publié sur X (ex-Twitter). Washington a affirmé que même les personnalités influentes pourraient se voir interdire l’entrée aux États-Unis si elles sont impliquées dans des pratiques de corruption.
Cette annonce s’inscrit dans la politique américaine de sanctions ciblées, notamment par le biais de restrictions de visas, contre les individus soupçonnés d’actes de corruption ou de violations des droits humains en Afrique et ailleurs.
Parallèlement, au Royaume-Uni, le parti Reform UK a dévoilé lundi un projet visant à supprimer le droit des migrants à s’installer définitivement après cinq ans. Selon ce plan, les migrants devront renouveler leurs visas tous les cinq ans, avec des conditions plus strictes. Le permis de séjour illimité (ILR), qui permet un accès aux droits sociaux et constitue un passage vers la citoyenneté, serait aboli.
Le chef du parti, Nigel Farage, a justifié cette mesure en affirmant que le Royaume-Uni ne devait pas être « la banque alimentaire du monde ». Reform UK promet ainsi d’économiser 234 milliards de livres sterling sur plusieurs décennies, un chiffre contesté par la chancelière Rachel Reeves, qui a jugé ces prévisions « sans fondement dans la réalité ».
Selon le ministère britannique du Travail et des Retraites, 213 666 titulaires de l’ILR percevaient déjà le crédit universel en juillet dernier. Des centaines de milliers de migrants pourraient donc être directement concernés si ce projet devenait loi.