Après le rejet de sa candidature à l’élection présidentielle du 12 octobre, Maurice Kamto a officiellement quitté le Mouvement africain pour la nouvelle indépendance et la démocratie (Manidem) ce vendredi 12 septembre.
Il a rejoint son parti d’origine, le Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (MRC), pour en reprendre la présidence.
Cette décision intervient après que la Cour constitutionnelle a exclu Kamto du scrutin le 5 août dernier pour « pluralité d’investiture ».
Pour le principal opposant de Paul Biya, les arguments qui ont mené à son éviction sont fallacieux et relèvent de la manœuvre politique du régime en place. Il lui est en effet reproché d’être un « faux président du Manidem » et de s’être présenté sous une « fausse seconde candidature ».
« Cette candidature a subi la barbarie administrative et l’arbitraire juridictionnel sans précédent », avait déclaré Kamto dans un communiqué de presse le 7 août.
D’abord rejetée par le Conseil électoral d’Elections au Cameroun (Elecam) le 26 juillet, puis définitivement par la juridiction suprême, le leader du MRC a dénoncé une manœuvre politique visant à éloigner son parti du processus électoral. Il a également critiqué le report des élections législatives et municipales, initialement prévues pour mars 2026.
Son Conseil national, réuni le 6 septembre, avait demandé à son président de reprendre la présidence du parti, ce qui est désormais chose faite.







