La sage-femme, un maillon très essentiel dans le cordon sanitaire

<>, dit la présidente de l’Association Nationale des Sages-femmes du Bénin Madame Laurence MONTEIRO

Il est célébré chaque 05 mai, la Journée Internationale des Sages-femmes.

Celles et ceux exerçant cette profession se mobilisent pour la célébration et demander aussi plus de reconnaissance. Ladite manifestation est instaurée par l’Organisation Mondiale de la Santé en 1992 pour rappeler le rôle central de cette profession.

La sage-femme assure la surveillance médicale de la mère et de son bébé et accompagne la femme en bonne santé tout au long de sa vie. Quelle est la situation actuelle de la sage-femme au Bénin ? A cet effet, la chaine privée béninoise Radio Sêdohoun d’Agbotagon reçoit dans le Grand Direct de ce lundi 05 mai 2025, la sage-femme Emérite à la retraite, Présidente de l’Association Nationale des Sages-femmes du Bénin Madame Laurence MONTEIRO. Selon elle, la sage-femme, polyvalente, est un personnel indispensable pour l’accouchement, la réduction de la mortalité maternelle et néo-natale.

« La sage-femme est un maillon très essentiel dans le cordon sanitaire. Je pense qu’aujourd’hui, les conditions de travail de la sage-femme au Bénin sont améliorées. C’est amélioré. Il y a même des formations pour ces sages-femmes-là. On peut dire que c’est mieux qu’avant seulement que quand on a quelque chose et qu’on n’a pas la totalité la chose, on revendique toujours. Et, on espère. Il faut que le gouvernement puisse recruter encore et encore de sages-femmes… » Elle indique que les efforts des gouvernants doivent être poursuivis au niveau des infrastructures sanitaires au profit des acteurs de la santé notamment des sages-femmes.

Aussi étant compétente et polyvalente, la présidente de l’Association Nationale des Sages-femmes du Bénin explique que la sage-femme doit se spécialiser. Pour Madame Laurence MONTEIRO, il y a beaucoup de spécialités qui doivent intéresser ces actrices de la santé. Il faut davantage de sages-femmes, spécialistes en anesthésie, en échographie, en nutrition etc.

La journée célébrée concerne plus de cent trente pays. A en croire Madame Laurence MONTEIRO, « toutes les associations de sages-femmes célèbrent la sage-femme. La sage-femme donne la vie. C’est elle qui voir le bébé en premier. Donc, c’est un personnel qu’il faut magnifier. Si les Nations Unies nous ont consacré une journée, c’est pour permettre des réflexions il faut valoriser le travail de la sage-femme. Pour lui rendre hommage, c’est les actions que nous menons déjà chaque année. Je vous dis, la sage-femme, il faut l’honorer…»

La sage-femme Emérite à la retraite Madame Laurence MONTEIRO affirme qu’il y a de beaux pour la sage-femme au Bénin. Toutefois, elle recommande aux sages-femmes de travailler continuellement à la perfection. « Si vous n’avez pas la vocation, allez faire autre chose. On ne prend pas une sage-femme dans la rue… », dit-elle. Les gouvernants doivent de leur côté être davantage à l’écoute de ces acteurs qui sont à la tâche au quotidien.

Sidoine AHONONGA

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