Sénégal / Du nouveau sur la grève de la faim d’Ousmane Sonko

Senegalese's opposition leader Ousmane Sonko, charged with rape, talks to media at his party's headquarters in Dakar on March 8, 2021 after being freed from detention. - Senegal's main opposition leader called for "much larger" protests, but urged non-violence after days of deadly clashes in the West African state sparked by his recent arrest. (Photo by Seyllou / AFP)

Ousmane Sonko a décidé de mettre fin à la grève de la faim qu’il observait depuis mi-octobre, une annonce faite par deux responsables de sa coalition après leur visite en prison. Le député Guy Marius Sagna a indiqué dans un message que Sonko « a suspendu l’utilisation de cette arme pour l’instant ». Un message authentifié par Habib Sy, membre de la coalition Yewwi Askan Wi, précisant que « en tout état de cause, il les reprendra, au gré des contextes ».

Les deux responsables ont également assuré que Sonko était « en excellente forme » et qu’il conservait le moral. Cheikh Tidiane Dièye, leader de YAW, a renforcé cette affirmation en déclarant avoir vu Sonko « solide comme un roc » et mentalement résistant.
Bien que Sonko ait été admis en réanimation à Dakar fin octobre dans un état « très faible », il semble maintenant avoir récupéré pleinement.

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Malgré la cassation d’un jugement par la Cour suprême qui a réintégré Sonko dans la course présidentielle, la réouverture de l’affaire Adji Sarr reste en suspens, et une course contre-la-montre est engagée pour obtenir les parrainages nécessaires.

Par ailleurs, le parti Pastef, tout en continuant à affirmer qu’Ousmane Sonko demeure leur « seul et unique candidat », appelle à soutenir également Bassirou Diomaye Faye, actuellement détenu. La campagne du parti insiste sur le fait que « parrainer Diomaye, c’est parrainer Sonko », bien que la candidature de Sonko reste déclarée comme le « plan A » du parti.

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