Guinée : la junte militaire desserre la vis

Ouf de soulagement pour l’UFR (Union des forces républicaines), parti dirigé par l’opposant et ancien Premier ministre Sidya Touré. Jusqu’ici suspendue pour diverses raisons, notamment la caducité de ses instances, la formation politique obtient l’autorisation de reprendre ses activités.

Il était reproché à l’UFR d’être en situation irrégulière. En mars 2025, le parti a été suspendu pour trois (3) mois. En juin de la même année, il s’est conformé aux exigences du ministère de l’Administration du territoire et de la Décentralisation. Mais il a fallu attendre trois (3) mois supplémentaires pour que sa suspension soit levée.

La semaine dernière, l’UFR a haussé le ton contre le maintien de sa suspension alors qu’elle avait déjà rempli les conditions requises pour reprendre ses activités. La levée de sa sanction intervient dans un contexte où son leader est confronté à un autre coup dur.

Installé à Abidjan depuis 2022 suite à l’expropriation de son domicile à Conakry par l’État, Sidya Touré s’est récemment vu refuser le renouvellement de sa carte d’identité nationale et de son passeport par l’ambassade de Guinée en Côte d’Ivoire, la même qui avait empêché son inscription sur la liste électorale guinéenne au motif que l’ordre était venu de Conakry.

L’UFR de Sidya Touré est l’un des partis opposés à la junte militaire au pouvoir en Guinée. Après près de six mois de suspension, elle a été autorisée à reprendre ses activités.

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