Quelle attitude du bon musulman après l’Aïd-el-Kébir ?, la réponse de l’imam M. Deen AGBALE

Quelle attitude du bon musulman après l'Aïd-el-Kébir ?, la réponse de l’imam M. Deen AGBALE

C’est bien plus qu’un rite religieux, un moment où foi, générosité et traditions locales se rencontrent. Les fidèles musulmans ont célébré le 06.06.25, la Tabaski encore appelée la fête du mouton. Au lendemain de cet événement majeur, des comportements sont à prioriser par les musulmans. 

L’Aïd-el-Kébir qui commémore le sacrifice d’Abraham, a encore réuni cette année, familles et communautés. En effet, cette grande fête religieuse et culturelle implique l’achat et le partage de moutons. Peu de gens se soucient de l’après-Tabaski. Or, cette période demeure capitale pour l’ensemble des fidèles musulmans. Interrogé par le média béninois Radio Sêdohoun sur l’attitude du fidèle musulman, l’imam de la mosquée centrale de Toffo centre, 3è vice-président de l’Union Islamique du département de l’Atlantique a apporté des clarifications nécessaires. Selon l’imam Moussiliou Deen AGBALE, il est question de pérenniser les acquis et ne point abandonner les prescriptions de Allah.

A en croire le leader religieux, « le bon musulman doit continuer à remplir toutes les conditions qu’il a appris dans le mois de Ramadan parce que le mois de Ramadan renferme beaucoup de choses où nous nous sommes tenus à respecter certaines choses. Et, après le Ramadan, arrivé dans le mois de Chawal, les gens commencent par oublier la prière et ne viennent même pas… » Il indique que le musulman doit être l’exemple à tous points de vue dans la société. A cet effet, il doit être « serein, avoir la foi, avoir le comportement du prophète Mohamed puisque le prophète nous a montrés beaucoup de choses. »

L’imam de la mosquée centrale de Toffo centre, 3è vice-président de l’Union Islamique du département de l’Atlantique prévient les uns et les autres. Pour lui, « il ne faut pas que nous soyons parmi les égarés, c’est-à-dire ceux qui abandonnent la prière. On doit continuer de faire les cinq prières quotidiennes puisque Dieu nous a prescrits cinq prières quotidiennes. C’est cinquante prières quotidiennes et il a donné au prophète Mohamed, lorsque le prophète est parti le voir, on a envoyé l’ange Gabriel vers lui… » Au micro de ce média, l’imam Moussiliou Deen AGBALE retrace un chapitre important de l’histoire avant de conclure que « les cinq prières portent l’importance des cinquante prières ».

Somme toute, c’est une invite à l’ensemble de la communauté musulmane du monde entier. Les valeurs de l’islam restent intactes et leur strict respect est fondamental, même au lendemain du sacrifice rituel, signe de dévotion.

Sidoine AHONONGA

Religion