Bénin : SDLG Eau, un projet qui promeut la résilience des communautés

Bénin : SDLG Eau, un projet qui promeut la résilience des communautés

Aider les communautés à améliorer leur résilience en matière de changements climatiques, c’est une priorité pour les acteurs engagés sur le projet SDLG Eau Bénin.

Il est question de consolider les acquis en matière de gestion de l’eau, de renforcer l’ancrage institutionnel et financier et d’améliorer le cadre de la Gestion Intégrée des Ressources en Eau (GIRE). Il s’agit également de valoriser les ressources en eau, de protéger les écosystèmes et de répondre aux défis du changement climatique par des actions locales concrètes. Quel est l’apport des communautés dans l’atteinte des objectifs ? Et, quid des résultats attendus ? Pour en savoir plus, le média béninois Radio Sêdohoun reçoit dans le Grand Direct (11H45 GMT) de ce jeudi 29 mai 2025, le coordonnateur national du projet SDLG Eau Bénin, Victor AGOGNON. Celui-ci a indiqué que SDLG est le projet de développement durable par l’amélioration de la gouvernance locale qui est un projet qui travaille sur la thématique de la gestion intégrée des ressources en eau. Ledit projet est mené depuis janvier 2024 par VNG International Bénin dans les communes de Zè, de Sô-Ava, de Sèmè-Kpodji, de Porto-Novo et d’Abomey-Calavi.

A l’en croire, « il faut pouvoir renforcer la gouvernance des ressources en eau au niveau local, au niveau communautaire puisque comme vous ne l’ignorez pas par exemple, la question de la gestion des ressources en eau aujourd’hui pose de graves préoccupations en termes de disponibilité, de rationnalité compte tenu du fait que beaucoup d’acteurs sont impliqués dans la gestion de cette resource-là. J’en veux pour prevue par exemple, la question de l’agriculture en a besoin ; les personnes en ont besoin; en tout cas différentes sortes d’activités ou catégorie d’activités sociale, professionnelle, économique ont besoin de la ressource en eau si bien que lorsqu’il n’est pas mis en place sur un territoire donné, une certaine gouvernance de cette ressource en eau-là, il se pose des conflits. Mais, la thématique sur laquelle, nous nous travaillons beaucoup plus dans la basse vallée de l’Ouémé, dans les communes citées, c’est beaucoup plus la gestion des inondations et des différentes crues puisque l’eau lorsqu’elle est en abundance dans cette zone-là, ça devient un problème ; lorsqu’elle venait à manquer à des moments donnés, ça devient aussi un problème. C’est pourquoi, SDLG Eau Bénin mis en oeuvre par VNG International Bénin travaille avec les communes et les communautés à la base de manière à ce que ces différentes parties prenantes puissent assoeir des politiques qui permettent de pouvoir gérer au mieux et de se rendre résilients aux effets des crues et des inondations. »

Victor AGOGNON a aussi rappelé, au micro de ce média, que SDLG Eau Bénin vient à la suite du PSL Eau, un projet qui a été mis en oeuvre entre 2019 et 2022 sous le programme OMIDELTA, qui est intervenu dans le même territoire et qui a mis en oeuvre également des actions GIRE sur ce territoire-là. Et, c’est dans le cadre de la consolidation de ce projet-là, rendre durable ses actions sur le terrain qu’une autre phase qui est appellée SDLG Eau est en cours de mise en oeuvre depuis janvier 2024 et arrive à terme en décembre 2026.

Au titre des réalisations, le coordonnateur national du projet SDLG Eau Bénin a mis l’accent sur la plus vaste commune du département de l’Atlantique, Zè, avec la parenthèse ouverte sur des localités dont Aglangbin où une balise a été construite avec de panneau d’indication et à Hêkanmè, une autre localité qui dispose d’étangs piscicoles. Aussi, le renforcement continu des comités de concertation GIRE est une réalité ainsi que l’évaluation des plateformes de gestion de risques et catastrophes. Dans une approche participative, les communautés marquent leur adhesion au projet.

Infine, l’ambition majeure est d’atteindre les objectifs fixés au départ. « Nous sommes en train d’espérer qu’en fin 2026, lorsque le projet sera arrivé à terme, que la commune de Zè par exemple, puisse assoeir du moins pour ce qui concerne, les autorités politiques au niveau local, avoir des politiques qui permettent à ce que la résilience communautaire, des populations soit actée. Nous sommes en train de plaider à ce que des actes communaux soient pris, les actions GIRE qui sont mises en place même maintenant soient assurées dès que le projet ne sera plus là…»

Sidoine AHONONGA

Société