«Les consommateurs font partie des maillons les plus fragiles de la société », dit le* président du RACSEF-UEMOA Robin ACCROMBESSI

La journée mondiale des droits des consommateurs est célébrée ce 15 mars. Elle vise en effet à promouvoir les droits fondamentaux des consommateurs partout dans le monde, à exiger que ces droits soient respectés et protégés et à protester contre les abus du* marché et les injustices sociales.

Il faut sensibiliser sur l’importance de la consommation durable, la protection des données personnelles, l’accès à des produits et services de qualité et sûrs, ainsi que le droit à l’information. Chaque année, ladite journée est centrée sur un thème spécifique qui appelle à l’action et à la prise de conscience tant au niveau des consommateurs que des décideurs et des entreprises. Quels sont aujourd’hui les défis contemporains pour les droits des consommateurs ? 

Pour en savoir plus, la chaine privée béninoise Radio Sêdohoun a reçu dans le Grand Direct (11 H 45 GMT) de ce vendredi 14 mars 2025, le président de « La Voix des consommateurs », président du Réseau des associations de consommateurs des services financiers de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (RACSEF-UEMOA), Robin ACCROMBESSI. Dans un langage clair et limpide, ce responsable de consommateurs a indiqué que l’essentiel est de réfléchir davantage sur les difficultés des consommateurs. 

« Il faut s’intéresser aux consommateurs et à leurs droits chaque année, pour ne pas dire tous les jours, simplement parce que, sans les consommateurs, il n’existe pas d’économie, il n’existe pas de vie, il n’existe pas d’État. Les consommateurs font partie des maillons les plus fragiles de la société face aux fournisseurs, face aux professionnels qui ont trois atouts majeurs, à savoir la connaissance, la technologie, l’industrie, le marché. Ils ont les ressources financières pour influencer l’ordre des choses. Troisièmement, ils ont bien des ancrages qui leur permettent de contrôler la politique… »

Robin ACCROMBESSI fait remarquer que, malheureusement, le consommateur ne maitrise pas ses droits fondamentaux. Il faut alors rappeler aux consommateurs chaque année leurs droits et aussi la nécessité de s’unir pour être plus forts. Et l’atteinte de cet objectif passe par une éducation plus accrue.

En termes de défis, il évoque donc l’information et l’éducation du consommateur. « C’est en outillant le consommateur qu’il est plus protégé. » L’autre défi, c’est de permettre aux associations de consommateurs d’être plus fortes… » À ce niveau, il met en exergue les ressources humaines, matérielles et financières en lien avec les tâches colossales menées au quotidien au profit des consommateurs. 

Sidoine AHONONGA

Société