Bénin : « Il faut immatriculer le conducteur de taxi-moto », propose le SG du SYNAPROZEB, Bonaventure AHITCHEME

Bénin : « Il faut immatriculer le conducteur de taxi-moto », propose le SG du SYNAPROZEB, Bonaventure AHITCHEME

Il faut lutter contre les fausses immatriculations et garantir le paiement de la taxe d’exploitation. En effet, les conducteurs de taxi-moto sont bien conscients de la réalité. À Cotonou, par exemple, dans le département du Littoral, une opération de contrôle est annoncée. Il revient aux conducteurs concernés de se mettre en conformité pour éviter les mesures coercitives.

Au bout du rouleau, il faudra assainir le secteur des transports urbains au Bénin. Quelle thérapie aujourd’hui pour gagner ce pari ? À cet effet, la chaine privée béninoise Radio Sêdohoun a reçu dans le Grand Direct (11 H 45 GMT) de ce mercredi 12 mars 2025, le secrétaire général du Syndicat national pour la promotion des conducteurs de taxi-moto dit « Zémidjan » du Bénin (SYNAPROZEB), Bonaventure AHITCHEME. Celui-ci a expliqué qu’en réalité, les « zémidjan » doivent payer les taxes municipales au niveau de la mairie. Il note dans la collecte desdits fonds des dysfonctionnements antérieurs corrigés aujourd’hui. Dans son développement, Bonaventure AHITCHEME évoque l’existence de numéros fantaisistes qui peuvent même mettre en difficulté des conducteurs innocents.

Il y a des communes même, le contrôle ne se fait pas bien. Nous, en tant que responsables, nous devons chercher à assainir cette corporation parce que, lorsque vous êtes dans une corporation et que les gens vous insultent, c’est des voleurs, c’est des bandits ; ils volent des colis, vous savez que ça va vous faire mal. Les peines des « zémidjan », je ne peux pas dire que cela ne s’est pas amoindri… » Il poursuit en faisant remarquer que les tracasseries policières font partie du passé honteux.

La solution, au-delà de tout, passe par un contrôle rigoureux, un contrôle tripartite selon le premier responsable du Syndicat national pour la promotion des conducteurs de taxi-moto dit «zémidjan» du Bénin (SYNAPROZEB). « Quand vous immatriculez votre moto et que vous mettez le numéro sur votre blouson et sur la moto, c’est dire que, avec le temps, si ce conducteur-là, si le propriétaire lui arrachait la moto, il va remettre ça à quelqu’un d’autre. » Celui à qui on va remettre la moto va utiliser le même numéro, alors que si, entre-temps, ce « zémidjan » avait commis un forfait, s’il avait commis un cas de vol avec la moto, c’est le nouveau conducteur qu’on va arrêter… »

« Il faut immatriculer le conducteur de taxi-moto. « Il doit avoir son propre numéro. », recommande-t-il avec conviction.

Sidoine AHONONGA

Transports