Au Bénin, l’Union Nationale des Etablissements Privés de l’Enseignement Supérieur (UNEPES) a renouvelé son Bureau Exécutif. Au niveau de la nomenclature, Virgile AHYI, président de l’une des universités privées béninoises a été reconduit à la tête de l’organisation pour les deux prochaines années.
A l’issue des travaux de l’Assemblée Générale des patrons des établissements privés d’enseignement supérieur, tenue dans la capitale économique du Bénin, Cotonou, de nombreuses résolutions ont été prises. En termes des défis essentiels, le président réélu a été invité à apporter des précisions ce lundi 03 février 2025, dans le Grand Direct (11H 45 GMT) de la chaine privée béninoise, Radio Sêdohoun. Selon Virgile AHYI, il y a des démarches et actions pour asseoir un enseignement supérieur privé plus crédible et plus sécurisé.
Le premier responsable de l’UNEPES loue la bonne foi et la bonne écoute de l’ensemble des acteurs et la participation de plusieurs facilitateurs. Cela favorise le consensus, indique-t-il. Désormais, « il faut faire bouger les lignes… », explique Virgile AHYI qui note l’engagement du Chef de l’Etat Patrice TALON dont il faut accompagner les réformes initiées. « Nous avons la responsabilité et l’avenir des enfants. Nous avons parfois des inconduites mais nous avons beaucoup de points positifs pour la République et il faut donc que nous puissions les améliorer et garantir l’avenir des enfants. Nous devons également sécuriser nos établissements. Tout est sujet à réflexions. »
Les grandes résolutions, c’est déjà la poursuite de l’assainissement. Il faudra aussi travailler à avoir le statut juridique qui permet d’avoir un LMD plus compétitif. La feuille de route est quasiment disponible.
Le nouveau Bureau Exécutif va asseoir l’éthique, l’entraide, faire passer dans la sous-région les établissements privés d’enseignement supérieur dans toutes les certifications et surtout dans les accréditations. Il insiste avec conviction sur les partenariats internationaux au profit desdits établissements.
« Nous ferons tout pour ne pas décevoir les parents, les enfants qui nous font confiance, mais surtout tenir le pari de la confiance que les pouvoirs publics nous font. », assure Virgile AHYI.
Sidoine AHONONGA