Il est célébré chaque 25 janvier, la journée mondiale des lépreux. La première journée fut lancée en 1954. Et depuis, c’est l’occasion chaque année de sensibiliser les autorités sur les conditions des malades.
C’est une redoutable maladie qui touche plusieurs millions de personnes dans le monde. La Journée mondiale des lépreux est une opportunité de mobilisation, de sensibilisation et de générosité. Il faut ainsi une mobilisation des esprits et des cœurs. Dans le Grand Direct (11 H 45 GMT) de ce vendredi 24 janvier 2025, la chaine privée béninoise Radio Sêdohoun a reçu l’éducateur spécialisé en service au Centre national hospitalier universitaire de psychiatrie CNHUP-Jacquot à Cotonou, au Bénin, Otis Wilfried APOVO. Celui-ci a fait savoir que la lèpre est une maladie infectieuse chronique qui se transmet principalement par les voies respiratoires, par contact prolongé avec une personne infectée. Il a également souligné que les mesures préventives peuvent réduire le risque de transmission. Quantaux symptômes, ils peuvent inclure des douleurs nerveuses, des déformations et la fatigue.
L’éducateur spécialisé a indiqué que la lèpre est généralement traitable avec des antibiotiques. Le traitement précoce est vraiment essentiel pour prévenir les complications. Dès qu’on a les signes, les symptômes, il est important d’aller très tôt à l’hôpital. Plus tôt le diagnostic est posé et plus tôt le traitement est mis en place. Et donc, on a plus de chance de récupérer…»
La lèpre négligée peut entrainer des incapacités physiques, des déformations et des complications neurologiques, ce qui entraine encore la stigmatisation sociale. Otis Wilfried APOVO estime que la journée mondiale des lépreux est alors capitale parce qu’elle permet de « communiquer autour de cette maladie et surtout de sensibiliser, de prévenir ». Le traitement existe aujourd’hui. Entre temps, il y avait plein de lépreux qui couraient dans les rues, au niveau des carrefours. Le traitement agit quand le diagnostic est posé de façon précoce. La lèpre, certains pensent que c’est incurable. Aujourd’hui, elle se traite. »
L’éducateur spécialisé en service au CNHUP-Jacquot à Cotonou a recommandé aux uns et aux autres de rallier les centres de santé en cas d’apparition de symptômes pour se faire consulter et pour enclencher au besoin le processus du traitement.
Sidoine AHONONGA