C’est un rêve devenu réalité pour cette jeune Guinéenne. Célibataire et passionnée, Zenab Diallo conduit des engins lourds depuis un an. Ce qui fait d’elle l’une des rares filles à exercer dans un domaine largement dominé par les hommes. Dans un bref entretien avec lesnouvellesdafrique.info, elle explique les raisons qui l’ont poussée à choisir ce métier atypique.
Après avoir échoué au brevet, Zenab Diallo a mis fin à son parcours scolaire. Cependant, elle n’a pas baissé les bras. À la place des diplômes universitaires, elle a préféré se former à la conduite d’engins lourds.
« Être conductrice de ce type d’engins a toujours été un rêve pour moi. J’ai commencé avec le bulldozer, mais on me l’a déconseillé, disant que ce n’était pas adapté physiquement pour une femme », raconte-t-elle.
En octobre 2023, elle s’est lancée dans ce métier. En un an de pratique, elle maîtrise désormais la conduite de différents types d’engins lourds.
« Le tracteur, les machines qu’on appelle chargeuse et pelleteuse, je sais tout conduire maintenant », précise-t-elle.
Forte de cette expérience, Zenab envisage de travailler dans les zones minières, avec pour objectif de se faire embaucher par une entreprise du secteur.
« Aller à Boké, à Kamsar ou encore à Léro, c’est ce que je compte faire. Je vais tenter de trouver du travail dans une société minière », confie-t-elle.
Zenab Diallo rejoint ainsi la liste des femmes qui bravent les stéréotypes en exerçant des métiers traditionnellement réservés aux hommes.