Ce samedi 21 septembre 2024, la Fédération guinéenne de football (FGF) a tenu un point de presse à son siège. Lors de cette conférence, deux sujets majeurs ont été abordés : la nomination du nouveau sélectionneur de l’équipe nationale du Syli et les récentes défaites lors des derniers matchs.
D’emblée, Ibrahima Blasco Barry, secrétaire général de la FGF et Kanfory Lappé Bangoura, directeur technique, ont officiellement annoncé que Michel Dussuyer devient le nouveau sélectionneur du Syli national. Jusqu’à cette nomination, Dussuyer occupait le poste de coordinateur par intérim de l’équipe.
Ils ont souligné que sa nomination est motivée par son expérience et sa capacité à mener l’équipe à la réussite.
Le directeur technique de la FEGUIFOOT a précisé que Michel Dussuyer sera assisté par Mamadou Gaucher afin de renforcer l’encadrement technique de l’équipe.
Lappé Bangoura a également expliqué ce qui a conduit la Fédération à renouveler sa confiance en l’entraîneur français. Il a toutefois indiqué que Dussuyer, initialement réticent, hésitait à accepter le poste en raison de son éloignement des terrains et de la crainte de ne pas être à la hauteur.
« Nous avons pris en compte deux éléments clés. Premièrement, il s’agit d’une personne qui maîtrise le football dans sa globalité. Deuxièmement, Michel connaît bien le football guinéen. C’est pourquoi notre choix s’est porté sur lui. Nous avons discuté avec Michel, et il nous a d’abord exprimé des réserves, expliquant qu’il s’était éloigné des terrains depuis quelque temps et qu’il ne se sentait pas encore prêt à reprendre les rênes de l’équipe. Cependant, étant donné sa connaissance du football guinéen, nous avons estimé qu’il était la meilleure personne pour accompagner l’équipe dans cette phase de transition et contribuer à son redressement. » a-t-il déclaré.
Poursuivant son intervention, Lappé Bangoura a rappelé les belles performances de l’équipe nationale dans le passé, lorsqu’elle était redoutée par toutes les autres équipes.
« Dans le cadre de notre nouveau projet, nous avons tiré les leçons positives des années 70 pour avancer et remettre l’équipe dans des conditions optimales, capables de rivaliser avec les autres sélections comme à l’époque. Nous allons organiser des compétitions, de la base au sommet, afin de détecter à nouveau les meilleurs talents. Mais pour cela, il est aussi nécessaire de former les formateurs, ainsi que les athlètes. En résumé, c’est un bref aperçu de notre programme à la Direction Technique Nationale (DTN). » a ajouté Kanfory Lappé Bangoura.
Le directeur technique a ensuite évoqué la confiance placée en l’ancien entraîneur Kaba Diawara, qui, selon lui, n’a malheureusement pas répondu aux attentes. Il a rappelé que le rôle du directeur technique de l’équipe consiste à évaluer les performances de tous les techniciens et à les recadrer si nécessaire.
Il a ajouté :
« Nous avions tellement confiance en Kaba Diawara que nous lui avions confié, en plus de l’équipe première, la responsabilité de l’équipe olympique, qu’il a d’ailleurs réussi à qualifier. Cependant, après la victoire contre l’Algérie, nous avons subi une défaite contre le Mozambique, suivie de trois défaites aux Jeux olympiques.
Cela a choqué tout le monde. À ce moment-là, il fallait réévaluer notre stratégie et envisager de nouvelles solutions. Ce sont ces réflexions qui ont conduit à la proposition de cette nouvelle charte. Comme dans tous les grands pays, le rôle du directeur technique national est d’évaluer les techniciens à tous les niveaux, de l’équipe première aux plus petites équipes. C’est ce que j’ai fait conformément à mes attributions. Le superviseur, c’est celui qui évalue le travail des techniciens au sein de l’équipe. » a-t-il conclu.
Fodé Touré