Le premières détonations ont été entendues aux environs de 5hTU dans la capitale du Mali. Au moins un bâtiment de la gendarmerie a été touché.
L’attaque a visé, a minima, l’école de gendarmerie du quartier de Faladié et les tirs ont duré environ trois heures.
Un communiqué de l’armée diffusé à 8h30 TU précise qu’« un groupe de terroristes a tenté de s’infiltrer » dans le bâtiment. Une attaque rare dans la capitale.
« La situation est sous contrôle », rassure l’armée malienne, qui indique mener des « opérations de ratissage » dans la zone. Les Bamakois sont invités à « éviter le secteur ».
Un communiqué distinct du ministère de la Sécurité et de la protection civile évoque quant à lui « des attaques terroristes » contre « des points sensibles de la capitale ».
Les autorités évoquent donc une ou des attaque(s) « terroriste(s) », mais sans préciser le nombre ni l’identité des assaillants.
Des opérations de ratissage sont en cours, selon l’armée qui appelle la population à garder son calme et à éviter le secteur.
Deux gendarmes ont été blessés, ont indiqué leurs proches.
L’aéroport de Bamako est momentanément fermé face aux évènements a annoncé un responsable aéroportuaire, sans se prononcer sur la durée de cette mesure.
Le Mali est la cible d’attaques jihadistes presque quotidiennes. Ces derniers mois, le Jnim, lié à al-Qaïda, en a revendiqué plusieurs sur des axes routiers à proximité de la capitale qui a, par le passé, déjà subi des attaques terroristes.
La plus marquante remonte à 2015, elle avait visé l’hôtel Radisson. Plus récemment, en juillet 2022, le Jnim avait revendiqué une attaque kamikaze contre le camp militaire de Kati, à côté de Bamako.
Aucun détail non plus, pour le moment, sur les éventuelles victimes de cette attaque.