Ils étaient près d’une centaine d’hommes, sur les 200 à 300 éléments russes actuellement déployés au Burkina Faso.
Arrivés en mai à Ouagadougou, ces militaires assuraient la protection de certaines personnalités, dont probablement celle du chef de la junte, le capitaine Ibrahim Traoré.
Les hommes de la Brigade Bear, une société militaire privée liée au ministère de la défense russe, sont en train de faire leurs paquetages.
Le commandant de la Brigade Bear, alias « Jedi », a confirmé ce retrait. « Lorsque l’ennemi arrive sur notre territoire russe, tous les soldats russes oublient les problèmes internes et s’unissent contre un ennemi commun », a-t-il écrit.
La raison officielle de leur départ à seulement trois mois après leur arrivée : participer à l’effort de défense russe contre l’offensive lancée par l’armée ukrainienne le 6 août dans la région de Koursk.
Cinq jours plus tard, le 27 août, la chaîne Telegram de son unité diffuse un message plus explicite indiquant qu’« en lien avec les événements récents, la brigade retourne en Crimée ». C’est en effet en Crimée occupée, à Perevalne, que se trouve le camp de base de la Brigade Bear, dont Viktor Yermolaev assure qu’elle n’a « aucun lien avec le ministère russe de la défense ».