Accords de pêche avec l’UE : voici ce que compte faire le Sénégal

Dans un communiqué, le Ministre des Pêches et des infrastructures maritimes et portuaires renseigne entre autres que « 24 navires de pêche ont été arraisonnés.

Ceci, pour diverses infractions notamment pour pêche en zone interdite, de transbordement illégal de produits de pêches, pêche sans autorisation, de non-détention de licence de pêche à bord »…

En effet, dans le cadre de la lutte contre la pêche illicite non déclarée et non réglementée ainsi que la préservation des ressources halieutiques, le Ministre des Pêches et des infrastructures maritimes et portuaires à travers la direction de la Protection et de la Surveillance des pêches (DPSP), a récolté d’importantes ressources financières, issues d’amendes de plusieurs navires illégaux.

Ce qui porte à croire que la transparence du secteur de la pêche au Sénégal tant clamée par les nouvelles autorités commence à se concrétiser sur le terrain.

L’autorité indique par ailleurs, avoir pris « l’initiative, à travers la Direction de la protection et la surveillance des pêches (DPSP), de porter désormais à l’attention du public, les chiffres concernant le nombre de navires de pêche arraisonnés et le montant des amendes qui seront versées au Trésor public du Sénégal, pour une meilleure transparence ».

À ce titre, elle informe que, « conformément aux dispositions de la loi 2015-18 du 13 juillet 2015 portant Code de la pêche maritime au Sénégal, le montant des amendes prévues est compris entre 400 000 000 de francs CFA et 599 000 000 de francs CFA ».

Le ministère de la pêche assure ainsi que « des mesures strictes, conformes à la réglementation en vigueur, sont prises à l’encontre des contrevenants afin d’assurer la durabilité des ressources halieutiques », peut-on lire dans le communiqué.

Toujours dans cette lancée de transparence, l’autorité renseigne que « 103.000.000 de FCFA a été versé en 2023 dans les caisses du Trésor », un chiffre très en deçà comparé aux amendes récoltées cette année.

Rappelons que les nouvelles autorités aux commandes depuis avril, avaient pris la décision de renégocier d’ici à l’expiration fin novembre des seuls accords existants avec l’Union européenne et ses dix-neuf navires autorisés à pêcher dans les eaux locales ; mais surtout s’attaquer à ces chalutiers étrangers, chinois et turcs, qui, en passant sous pavillon sénégalais, se dégagent de règles plus contraignantes appliquées aux navires européens.

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