Les lieux de culte notamment l’église fait souvent l’objet de profanation. Vendredi(19.07.24), l’une d’entre elles, la Saint Agnès de Rufisque (ville au Sénégal) a été profanée, selon un communiqué du curé de la paroisse. Celle-ci a saisi la police scientifique qui a fait une descente sur les lieux.
On dénombre une statue de la vierge Marie cassée, une partie posée sur l’autel, des hosties du tabernacle cassées et volées et une porte défoncée de force, a constaté à son arrivée l’abbé chargé de faire la messe.
Ces faits visant des lieux de culte au Sénégal sont devenus récurrents ces dernières années.
Pareille situation s’était produite en 2020 dans une paroisse dans le diocèse de Kolda (sud) qui avait subi des actes de profanation et de vandalisme. A l‘époque, l’édifice religieux avait été cambriolé et des hosties sacrées volées dans le tabernacle.
Les malfaiteurs avaient alors profité du couvre feu dans le cadre de la lutte contre la propagation du Covid19 pour perpétrer leurs forfaits. Une enquête avait été couverte pour identifier les présumés auteurs.
Actes répétitifs
La cathédrale de Kaolack (centre) a été saccagée par un individu en 2018. Ce dernier avait traité les chrétiens de paiens. En 2017 une église dans la banlieue dakaroise avait subi le même sort. L’année d’avant, des cimetières musulmans et chrétiens ont aussi fait l’objet d’actes de vandalisme.
De nombreux catholiques avaient exigé de l’État le renforcement de la sécurité dans les lieux de culte catholiques et les sénégalais toutes confessions religieuses n’ont cessé de fustiger ces actes anti chrétiens.
De nombreux observateurs appellent les autorités à prendre des mesures fermes pour lutter contre la profanation des lieux de culte dans un pays, bien que majoritairement musulman est réputé être un modèle de cohabitation pacifique entre les religions.