Pour un système de transport plus efficace et respectueux de l’environnement, acteurs étatiques et parties prenantes se sont réunis ce jeudi (18.07.24) à Dakar pour trouver des pistes de solutions. Objectif : élaborer des stratégies aux besoins présents et ceux futurs dans ce secteur vital pour le pays.
Cette rencontre de quatre jours a rassemblé des professeurs d’université et des structures étatiques concernés par le secteur du transport routier, ferroviaire, aérien et maritime.
Le ministre des infrastructures et des transports terrestres qui a procédé au lancement a fait part de l’importance de ces assises quant à l’avenir du système de transport terrestre et aérien au Sénégal.
El Malick Ndiaye a souligné l’indispensable réflexion collective qui doit être posée sur les dysfonctionnements et maux qui gangrènent le secteur et affectent au quotidien les usagers.
« Une étape clé pour identifier des solutions adaptées au besoin de la population sénégalaise « , dit-il.
Pour sa part, le rapporteur de la session et directeur des transports terrestres a affirmé par ailleurs que le Sénégal ne dispose actuellement que d’un seul centre de Contrôle Technique mais un projet prévoit la création de 17 nouveaux centres.
Parmi les autres sujets posés sur la table figurent le renouvellement du parc automobile, essentiel pour le code de la route.
L’introduction des transports de masse, tels que le Train Express Régional (TER) et le Bus Rapid Transit (BRT) ainsi que le permis à point qui nécessite un dispositif de gestion rigoureux ont été aussi abordés.
Selon Valdiodio Ndiaye « l’objectif est de mettre la coercition de manière à ce que chaque conducteur soit en face de sa propre responsabilité et de ses propres actes ».
Discuter et explorer sans concession de solutions novatrices afin de trouver des consensus indispensables à la transformation rapide et intégrale du transport public tels a été l’intérêt de ce premier séminaire.
La prochaine rencontre compte être plus élargie et regroupera d’autres acteurs du transport, des partenaires sociaux et autres parties prenantes afin de rejoindre l’ambition du gouvernement, celui de faire du secteur du transport un moteur essentiel.