Face à la détresse dont ils font l’objet à Nador, au Maroc, l’Action pour les Droits humains et l’Amitié (ADHA) tire la sonnette d’alarme. En effet, six sénégalais dont un enfant sont dans des situations préoccupantes.
Selon leur communiqué conjoint, ces migrants, parmi lesquels figure A. H. BA, qui avaient entrepris de rejoindre l’archipel espagnol en empruntant des embarcations de fortune, ont pris contact avec l’organisation pour leur faire part de leur détresse.
Ces derniers font partie d’une cinquantaine de migrants bloqués à Nador et se trouvent dans une situation de précarité extrême, dépourvus de moyens financiers et de subsistance alimentaire.
Il requière ainsi une assistance humanitaire immédiate.
A en croire l’Adha, le MET et MIAMSI-Sénégal, ces migrants expriment le désir de rallier Casablanca afin de reprendre leur activité professionnelle ou, pour certains, de retourner au Sénégal.
Face à cette situation critique, ADHA en appelle à la responsabilité et à la solidarité des nouvelles autorités sénégalaises à être plus réactifs.
« Nous sollicitons avec insistance l’augmentation des moyens logistiques et financiers alloués à nos ambassades et consulats, afin qu’ils puissent remplir pleinement leur rôle de protection et d’assistance envers les compatriotes en difficulté à l’étranger », disent-ils.
Pour ces trois organisations, Il est impératif que « des mesures concrètes et diligentes soient mises en œuvre pour apporter l’aide nécessaire à ces migrants et prévenir la survenance de telles situations à l’avenir.
La sauvegarde de la dignité et des droits de nos compatriotes sénégalais doit être une priorité », exigent -ils.
Dans la foulée, les défenseurs des droits humains invitent la population sénégalaise à s’approprier de la brûlante question de la migration dite irrégulière en prenant part à la sensibilisation des plus jeunes et restent à disposition pour toute collaboration visant à résoudre cette crise humanitaire.
Ndeye Mour Sembene