Le Baccalauréat unique 2024 a pris fin ce mercredi en Guinée. Malgré les dispositions prises autour de son déroulement par les autorités éducatives pour empêcher la fraude, plusieurs cas ont été constatés. Mais certains des présumés auteurs, principalement des personnes externes ayant participé au traitement des sujets via des groupes WhatsApp, ont été arrêtés. C’est ce qu’a annoncé le tribunal de première instance de Kaloum, dans Conakry, la capitale guinéenne.
Cette forme de fraude refait surface à chaque période d’examens nationaux en Guinée. Les candidats créent des groupes WhatsApp et y envoient les sujets une fois lancés. Des personnes externes qui sont souvent des amis et même des enseignants traitent les sujets puis les renvoient dans ces groupes. Le 23 juin dernier, ce qui correspondait à la deuxième journée de déroulement du Baccalauréat unique, le tribunal de première instance de Kaloum a diffusé un communiqué.
Le contenu indique que ledit tribunal a ordonné à la Direction centrale de la police judiciaire d’identifier et d’interpeller les fraudeurs et leurs complices. Dans un autre passage du même communiqué, il est mentionné que de nombreuses personnes ont déjà été arrêtées. Mais aucune précision n’est faite sur le nombre. En plus, l’on ne sait pas si les interpellés étaient des candidats ou pas.
Comme l’année dernière, c’est sous la consigne « Tolérance zéro » contre les fraudes que le baccalauréat unique 2024 s’est déroulé. Mais la rigueur censée avoir été appliquée par les surveillants n’a pas empêché la fuite des sujets sur les réseaux sociaux au moment même où les candidats les passaient. Ce qui revient à dire qu’il reste encore à faire au ministère de l’Éducation pour des examens nationaux plus transparents.