En Guinée, c’est parti pour une nouvelle lutte d’ensemble entre le Syndicat des professionnels de la presse et les centrales syndicales. Cette fois, le but est d’obtenir de l’État le rétablissement des trois plus grands groupes de médias du pays fermés depuis plus d’une semaine. Ce vendredi, dans une déclaration, lesdites centrales syndicales ont exprimé leur soutien au Syndicat de la presse. Chose que les responsables de cette entité de défense du métier de journalisme ont accueillie avec soulagement.
Pour le moment, aucune date n’a été fixée pour la grève générale vers laquelle se dirige le pays. Dans leur première déclaration sur ce qui est arrivé à Espace, FIM et Djoma, tous des médias très influents en Guinée, les centrales syndicales ont opté pour la dénonciation. Pour elles, la fermeture de ces organes de presse est la suite logique de l’acharnement des pouvoirs publics envers les professionnels de la presse privée du pays.
Le syndicat des professionnels de la presse s’est réjoui du soutien et de la solidarité des centrales syndicales à ses différentes actions en cours pour le rétablissement des médias fermés. Ibrahima Kalil Diallo, son numéro 2, y voit le début d’une lutte commune préalablement bien planifiée.
« Chers confrères, la lutte syndicale se fait par étapes. Cette exigeance du mouvement syndical est le début du processus qui va se poursuivre avec d’autres démarches qui aboutiront à la mise en place d’une stratégie concertée et planifiée pour emmener le gouvernement à rétablir la liberté de la presse dans toute sa plénitude », a-t-il dit. », a-t-il dit.
Reste maintenant à savoir si les autorités de la transition reviendront sur leur décision. Le ministère de l’Information et de la Communication accuse les médias fermés de violation des lois en la matière. Mais les patrons des organes de presse concernés s’estiment plutôt victimes d’acharnement.