Le nombre de nouvelles infections au VIH Sida enregistrées au Sénégal, diminue d’année en année, passant de 5.000 à 900 nouveaux cas.
Lors d’un atelier sur l’optimisation de la prise en charge des personnes vivant avec le VIH en Afrique subsaharienne à Saly (Mbour, Ouest), le Professeur Cheikh Tidiane Ndour, chef de la division de lutte contre le Sida et les IST au ministère de la Santé et de l’Action sociale, a annoncé une baisse remarquable du nombre de nouvelles infections au VIH/Sida au Sénégal.
Le Professeur Ndour a souligné que le nombre de nouvelles infections a diminué progressivement d’année en année.
Il a également noté que la prévalence du VIH dans la population générale est faible, à 0,3%, mais qu’elle atteint jusqu’à 25% chez les hommes ayant des rapports avec d’autres hommes
De son côté, le Professeur Serge Paul Eholié, président du réseau africain des praticiens luttant contre le VIH et les IST, a mis en lumière la prévalence accrue des infections chez les adolescents, en particulier les jeunes filles.
Selon lui, les « infections sont plus fréquentes chez les adolescents, les jeunes filles en particulier ».
Il a souligné aussi qu’au sein des populations adultes, « l’épidémie a tendance à se stabiliser et nous avons de moins en moins de nouvelles infections ».
Il suggère ainsi que « les personnes infectées soient dépistées tôt et qu’elles soient ensuite mises sous traitement. Parce qu’une personne mise sous traitement antirétroviral, ne peut plus transmettre le virus », a rapporté M. Ndour.
Dans cette perspective, l’objectif d’ici 2030, selon Serge Paul Eholié, est de mettre fin au Sida. Cette baisse des nouvelles infections est encourageante et témoigne des progrès réalisés dans la lutte contre le VIH/Sida au Sénégal.
Ndeye Mour Sembene