Les quatre Sénégalais qui se disent victimes d’un licenciement « arbitraire » à la Galerie Mari Fala dont ils étaient des employés depuis trois ans ont porté plainte à l’Inspection générale du travail. Le directeur a d’ailleurs reçu sa convocation fixée au mardi (28.05.24) prochain. Une avancée dans leur soif d’être rétablis dans leurs droits.
Faut-il s’attendre à une bataille judiciaire entre les deux parties ? Ce n’est pas exclu au regard de la procédure enclenchée. Mais bien avant, l’Inspection générale va d’abord les entendre et les confronter. Une phase à l’issue de laquelle une solution à l’amiable pourrait être tentée. C’est en cas d’échec qu’une procédure judiciaire pourra êtrelancée.
Les licenciés sont tous des Sénégalais. À les en croire, ils ont connu la Guinée à travers la Galerie Mari Fala. Seulement, après 3 ans de service en son sein, les voilà désormais remerciés, pour avoir refusé de travailler les week-ends, car selon eux, cette clause ne figure pas dans le contrat qu’ils ont signé avec leur employeur.
Depuis leur licenciement, ils sont au chômage. Un sort qui a provoqué des répercussions infernales sur leur vie quotidienne. Ils disent qu’ils n’arrivent plus, par exemple, à subvenir aux besoins de base de leurs épouses et enfants au Sénégal.
Visiblement, ils n’ont plus le courage de continuer à travailler pour la Galerie Mari Fala. D’ailleurs, ils l’ont fait savoir eux-mêmes. Tout ce qu’ils veulent, c’est d’avoir ce que, selon eux, l’entreprise leur doit. Mais ils préviennent que ce sera avec dédommagement pour la façon dont ils ont été licenciés et le chômage qu’ils endurent depuis.
Affaire à suivre !