L’Iran est plongé dans une période de deuil national de cinq jours suite à la mort tragique du président Ebrahim Raïssi, décédé dans un accident d’hélicoptère. Cet événement a profondément secoué la nation, provoquant des rassemblements spontanés dans plusieurs villes, notamment Téhéran, Tabriz, et Machhad.
Dimanche dernier, l’hélicoptère transportant le président s’est écrasé dans une région montagneuse près de la frontière avec l’Azerbaïdjan. Ce drame est survenu alors que Raïssi et une délégation iranienne revenaient de l’inauguration d’un barrage aux côtés du président azerbaïdjanais Ilham Aliev. L’accident a coûté la vie à neuf personnes, parmi lesquelles le ministre des Affaires étrangères Hossein Amir Abdollahian.
Dans l’attente de l’élection présidentielle prévue dans les cinquante prochains jours, le vice-président Mohammad Mokhber a pris la direction par intérim du gouvernement.
Ce tragique incident intervient dans un contexte particulièrement tendu au Moyen-Orient, marqué par le conflit entre Israël et le Hamas, groupe soutenu par l’Iran. La disparition de Raïssi pourrait avoir des répercussions significatives sur la politique intérieure et les relations internationales de l’Iran.
La nation toute entière rend hommage à son président disparu, tandis que le monde observe avec attention les évolutions politiques à venir.