Le gouvernement gabonais nie en bloc les accusations portées à son encontre par les avocats du clan Bongo. Il réfute toute « forme de torture ou de mauvais traitement » envers la famille de l’ex-président Ali Bongo.
« Le gouvernement tient à affirmer avec force qu’ils ne subissent aucune forme de torture ou de mauvais traitement comme énoncé par leurs avocats » a affirmé la porte parole du gouvernement, Laurence Ndong.
Dans un communiqué lu au journal télévisé de la chaîne d’Etat, Gabon 1ére, il rejette des « dénonciations calomnieuses et mensongères, portant atteinte à l’image du Gabon ».
Les avocats français de l’ex-famille dirigeante avaient déposé une plainte en France pour dénoncer « l’arrestation illégale », la « séquestration aggravée par des actes de tortures » et des « actes de barbarie » commis à l’encontre de plusieurs de ses membres, et assuré que l’ex-président Ali Bongo Ondimba avait entamé une grève de la faim en signe de contestation.
Le gouvernement affirme que celui-ci est libre de quitter le pays, à sa convenance.
Les putschistes, emmenés par le général Brice Oligui Ngema, ont reproché à l’entourage proche de Ali Bongo, principalement sa femme et son fils, d’avoir dirigé le pays en sous-main et d’avoir pillé le Gabon en détournant massivement des fonds publics.
Héritier d’une dynastie Bongo au pouvoir pendant près de 55 ans, il a été renversé par un coup d’Etat militaire le (30-08-2023).
Il a été placé en résidence surveillé le jour du putsch, mais déclaré libre de ses mouvements une semaine après.
Ces avocats à l’image de Me François Zimeray affirmait que « les responsables de ces agissements auront à rendre compte devant la justice », arguant que les auteurs « encourent une peine de réclusion criminelle pouvant être portée à perpétuité. »
Ndeye Mour Sembene