Doter l’Afrique de cuisson propre tel est l’objectif du sommet qui s’est tenu mardi (14.05.24) à Paris où 50 représentants de pays ont discuté des enjeux climatiques et sanitaires.
Selon l’Agence internationale de l’énergie, 2,3 millions de personnes dans le monde cuisinent encore en brûlant du bois, du charbon ou autres déchets surtout en Afrique. L’enjeu de ce sommet est donc de rassembler des fonds et projets pour développer des modes de cuisson sains et moins nocifs. Selon l’analyste à l’Agence internationale de l’énergie Daniel Wetzel, cela réduirait d’environ de 2,5 millions le nombre de décès prématurés dû aux méthodes de cuisson traditionnelles néfastes pour la santé et l’environnement.
« 4 ménages sur 5 s’adonnent encore à ces modes de cuisson qui pèsent lourd sur la santé humaine ».
Ces combustibles provoquent 3,7 millions de morts avec en toile de fond les femmes et les enfants qui en sont les premières victimes.
Daniel Wetzel de renchérir que « l’inhalation de la fumée serait la deuxième cause de décès pour les femmes et les enfants en Afrique aujourd’hui ».
Lors de ce sommet, 2,2 milliards de dollars ont fait l’objet de promesses d’aide pour le continent. Ce, pour permettre à l’Afrique de se séparer de l’utilisation de charbon ou de bois et se doter de systèmes de cuisson non polluants.
La préservation des vies et des forêts semblent trouver solution. Surtout venir à bout de l’un des principaux facteurs de déforestation en Afrique, l’extermination des forêts qui servent de combustible.
A cela se sont ajoutés à ce sommet, des promesses de prêts à taux favorable, des investissements privés et l’octroi de crédits carbone.