Les principaux partenaires de l’écosystème climatique africain à la Table ronde africaine sur le climat se sont penchés les mardi (07.05.24) et mercredi (08. 05.24), à Johannesburg, sur les technologies et les stratégies innovantes visant à donner un élan à l’action climatique tout en promouvant la durabilité.
Des décideurs politiques, des chefs d’entreprise et des chercheurs se sont réunis autour d’une table ronde pour échanger sur le financement de la lutte contre le changement climatique qui doit être axé sur la demande en tenant compte des connaissances et des préoccupations locales.
Un communiqué officiel issu des travaux souligne que les engagements financiers pris lors des conventions sur le climat doivent être honorés et les fonds climatiques existants doivent être accessibles, disponibles et abordables. Les acteurs ont convenu de redoubler d’efforts pour mobiliser davantage de fonds en faveur des mesures d’adaptation, ainsi que pour attirer les capitaux du secteur privé et tirer parti des ressources nationales.
L’Afrique dispose d’une abondance de ressources climatiques, mais n’a pas la capacité d’accéder aux fonds nécessaires à leur gestion et de les absorber. A ce titre, les acteurs sont d’avis que le renforcement du capital humain, l’amélioration de la collecte de données et la sensibilisation au niveau gouvernemental sont des domaines clés qui doivent être abordés de toute urgence.
Pou ce qui est du contexte local, le financement de la lutte contre le changement climatique doit être axé sur l’implication des communautés afin de tirer parti de l’expertise africaine et de maintenir ce point de vue dans les engagements avec les organisations internationales.
Les conclusions de la table ronde soutiennent qu’une approche plus régionale des stratégies climatiques et de la préparation des projets est nécessaire, ainsi qu’une meilleure collaboration entre les parties prenantes. Aussi, il est indiqué qu’une approche régionale des contributions au niveau national pourrait être plus efficace pour distribuer les ressources, attirer les investissements, adapter les Contributions déterminées au niveau national (Cdn) aux besoins locaux et compenser les problèmes de capacité.
Enfin, le communiqué rapporte en ce sens que la technologie joue un rôle important dans des aspects tels que les systèmes d’alerte précoce, qui sont essentiels pour promouvoir la préparation, guider la réponse, sauver des vies et assurer une gestion efficace des catastrophes en aidant les gouvernements à prendre des décisions éclairées.
A.K COULIBALY