La tenue de la coupe d’Afrique des Nations initialement prévue en janvier 2025 risque d’être reportée. Un calendrier chargé notamment par la coupe du monde des clubs pourrait impacter sur l’agenda africain. Cette compétition prévue aux Etats Unis du 15 juin au 13 juillet rend incertaine la tenue de la CAN et suscite depuis quelques mois un débat sur son possible report pour janvier 2026.
La superposition de calendriers avait d’ailleurs poussé la fédération marocaine de football à proposer la tenue pour l’été 2025.
Le Maroc s’est vu attribuer l’organisation de la coupe d’Afrique pour 2025 car disposant de toutes les infrastructures nécessaires et des stades homologués par la CAF selon la structure.
Cependant la Fédération Internationale de Football Amateur (FIFA) est allé à l’encontre de cette proposition avançant que l’organisation de la compétition à cette période est difficile. Le contexte de chevauchement pourrait compromettre la disponibilité des joueurs africains qui sont pleinement engagés avec leurs clubs.
A cela s’ajoutent des conditions climatiques et le risque de performance des joueurs qui seront en pleine préparation avec leurs clubs en début de saison.
Le mondial des clubs associé à la Can en plus des qualifications pour la coupe du monde 2026, le tout en l’espace d’un mois serait contraignant avec un rythme insoutenable pour les acteurs.
Dès lors, la période janvier-février 2026 semble plus propice.
Janvier-février étant choisie lors des deux dernières éditions à cause de la pandémie à COVID 19 pour une compétition qui se tenait au milieu de l’année (juin-juillet) semble faire appel à un retour.
Le président de la confédération africaine de football (CAF), Patrice Motsepe souligne être en communication avec la FIFA à propos des dates pour une organisation à un moment opportun de la Can même si Gianni Infantino président de la FIFA reste catégorique sur la date retenue pour le mondial des clubs.
La tenue de la 35ème édition de la Can est pour l’heure dans l’expectative continuant de créer des conflits d’intérêts pour le football africain qui continue de subir des contrecoups et dommages sur sa périodicité.