Elle est l’initiative du Conseil International de la danse (CID) créé en 1982, une ONG associée à l’UNESCO (l’organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture).
La journée mondiale de la danse célébrée le 29 avril de chaque année est une manifestation culturelle qui commémore la naissance de Jean Georges Noverre, un danseur français, initiateur du ballet moderne.
L’objectif principal de cette journée est de rassembler tous les acteurs de la danse, amateurs comme professionnels, autour de la passion commune pour cet art. Il s’agit de promouvoir la diversité des pratiques culturelles et de mettre en lumière l’universalité de la danse, transcendant les barrières politiques, culturelles et ethniques.
Les chiffres renseignent au mieux sur l’impact de la danse à travers le monde. En 2021, plus de 50 pays ont participé activement à cette journée, organisant des événements qui ont touché directement des millions de personnes.
Il serait intéressant de vous faire découvrir les types de danse qui varient en fonction des continents. De l’Europe, l’Afrique en passant par l’Amérique et l’Asie, chacun y va pour sa tradition.
Il est presque certain qu’il existe dans chaque pays une danse typique, une danse traditionnelle, une danse populaire. Certaines sont plus connues que d’autres, mais toutes revêtent une importance égale dans les domaines artistiques, culturels et historiques.
A côté de la Valse à Vienne (Autriche), il en existe des bien populaires. Nous pourrions citer l’Aluneful de la Roumanie, la danse du Ramon en Belgique, la Badoise en France et bien plus encore.
Les danses traditionnelles d’Amérique latine sont historiquement et culturellement riches en raison du mélange de cultures dans la région. Les rythmes mélangent les coutumes autochtones, européennes et indigènes comme la Cumbia en Colombie, ou d’autres danses invitent au badinage, avec des mouvements raffinés et très étudiés comme le Tango en Argentine.
Il ne faut pas oublier les rythmes du carnaval au Brésil, comme la Samba ou le Frevo. Des danses pleines de passion, de cordialité et d’enthousiasme. La salsa cubaine n’est pas en reste. C’est admirable de réaliser comment ces rythmes se répandent sur tout le continent, générant de nouveaux rythmes et de nouveaux mélanges pour enrichir la culture d’un peuple.
En Amérique du Nord, on note des danses plus contemporaines, reflets de la culture américaine, l’influence est inévitable et ce serait une grave erreur de ne pas reconnaître ces danses comme partie intégrante de la richesse culturelle d’un pays. Hip-Hop, Footwork ou Mosh représentent des mouvements culturels à ne pas négliger. En Asie, il existe beaucoup plus de sous-cultures où les régions ont une culture beaucoup plus riche et diversifiée.
Nous pourrions prendre comme exemple le kathakali de l’Inde, par ailleurs une combinaison de théâtre et de leçon de maquillage ou la danse du dragon en Chine. Nous ne pourrions pas traverser l’Asie sans être surpris par la danse du ventre ou la danse orientale présente dans le monde arabe.
En Afrique, la culture africaine a déjà inspiré des danses du monde entier, comme la cumbia de Colombie ou encore la danse orientale dont l’origine est en fait égyptienne. Car ce continent est assez riche en rythmes développés par les tribus africaines. On note :
Le coupé décalé de la Côte d’Ivoire, le Kizomba angolais , le Shaku Shaku au Nigeria, le Ndombolo et la Rumba au Congo, la liste n’est pas exhaustive. Depuis l’Afrique du Sud jusqu’au Maroc, le continent africain peut nous surprendre avec des rythmes, cultures, danses, et une richesse artistique contagieuse.
Pour cette journée de célébration, un peu partout dans le monde, c’est une série d’événements comme des spectacles en plein air, des ateliers ou conférences visant à démocratiser l’accès à la danse. Ceci pour la rendre accessible à un public jeune et moins initié.
Ndeye Aissatou Diouf