Des combats opposant les forces Ahmara et tigréennes dans la ville d’Alamata, disputés pendant longtemps par les deux régions, ont éclaté la semaine dernière occasionnant le déplacement de plus 50 000 personnes vers des régions voisines. L’Union africaine à appelé au calme.
L’Union africaine (UA) a fait part vendredi de sa « préoccupation » face à « l’escalade des tensions entre communautés locales » dans le Nord de l’Ethiopie.
Le président de la commission de l’Union africaine, Moussa Faki Mahamat à appelé à l’arrêt des hostilités en région Ahmara.
La semaine dernière, plusieurs ambassades européennes en Éthiopie ont exprimé leur inquiétude concernant le conflit, appelant à la désescalade
Plus de 50 000 personnes ont été déplacées de force à cause de combats entre forces Ahmara et tigréennes dans la ville d’Alamata et ses environs au sud de la Tigré
Des déplacements vers les villes voisines de Sekota et Kobo dans des conditions humanitaires alarmante, rapporte, france24. Selon les Nations-Unies, des millions de femmes et d’enfants y ont besoin d’une aide urgente.
La région d’Alamata située dans le nord est disputée depuis longtemps par le Tigré et l’Ahmara. Ce district était tigréen avant que les forces Ahmara ne s’y installent pendant la guerre en 2020 et y mette en place leur propre administration.
Les récents combats font suite à la décision du gouvernement régional tigréen de démanteler cette administration Ahamara. Ce qui est prévu par l’accord de Prétoria.
Cet accord signé entre le gouvernement fédéral et le front de libération du peuple de Tigré à mis un terme à la guerre du Tigré en novembre 2022. Il prévoit le désarment et la réhabilitation des combattants et le retour des personnes déplacées.
Un programme loin d’être terminé au regard des récents événements.