Depuis cinq jours, des quartiers de la capitale sont dans la pénombre obligeant certaines entreprises et commerces à faire recours à l’utilisation de groupes électrogènes.
Le pain est en passe de devenir une denrée rare selon des habitants. En effet, les boulangeries n’assurent plus leurs fabrications de pain quotidiennes ou déplorent la consommation de gasoil excessive trop cher pour leurs bénéfices.
Selon la société Énergie électrique du Congo, une telle situation provient d’un incendie d’origine inconnue du poste haute tension qui alimente la zone nord de Brazzaville.
Les habitants impactés dépitées, parlent plutôt de coupures abusives dûes à la vétusté du réseau d’électrification de la ville.
Il faut dire que ce n’est pas une première pour Brazaville. En effet, les coupures d’électricité sont monnaie courante.
En novembre dernier seulement, des perturbations répétées d’approvisionnement en électricité avaient sévi causant d’énormes désagréments aux populations.
Ndeye Aissatou Diouf
(Avec RFI)