En Guinée, de nombreux partis politiques et organisations de la société civile haussent à nouveau le ton. Cette fois, ils n’excluent pas de demander le départ du CNRD. Ils l’ont fait savoir par une déclaration lue au sortir de leur réunion tenue dimanche (22.4.2024) à Conakry. Mais le camp de Sidya Touré se dit non signataire du contenu.
C’est le lendemain lundi que l’UFR (Union des forces républicaines) s’est prononcée sur la déclaration. La formation politique dit approuver le contenu, mais précise qu’elle n’en est pas signataire. Elle ajoute qu’elle reste « attachée à ses principes ». Une manière de rappeler qu’elle n’adhère pas aux méthodes fortes pour le retour à l’ordre constitutionnel.
Les partis politiques et organisations de la société civile signataires de la déclaration semblent vouloir reprendre les manifestations de rue. Cette fois, ils pourraient aller jusqu’à demander le départ du CNRD du pouvoir.
La transition en Guinée devrait prendre fin le 1er janvier 2025. Mais ce délai convenu entre le régime de Doumbouya et la CEDEAO n’est visiblement plus tenable. Le processus de retour à l’ordre constitutionnel pourrait s’étendre jusqu’en 2026.