La capitale sierra leonaise est l’une des plus obscures de l’Afrique. Actuellement, elle est confrontée à un manque criard d’électricité.
Les quartiers sont alimentés à tour de rôle. Ils passent même parfois la nuit sans une seule seconde d’accès au courant électrique. Un calvaire devenu quotidien pour leurs habitants.
À Freetown, il n’y a pas de courant de jour. C’est plutôt de nuit qu’il est fourni, et cela, de manière irrégulière. Il arrive que des quartiers dont c’est le tour d’être alimentés passent toute la nuit dans l’obscurité. Une réalité qui se constate souvent à Calbatown.
L’actuel régime n’arrive pas à trouver une situation rapide au manque criard d’électricité en Sierra Leone. Les promesses du chef de l’État, Maada Bio, de sortir les Sierra leonais de l’obscurité n’ont pas encore été tenues. En attendant, la desserte s’intensifie et la capitale, Freetown, s’enfonce davantage dans l’obscurité.
En plus du manque d’électricité, la Sierra Leone est actuellement dans une extrême cherté de vie. La monnaie nationale a fortement chuté et les conséquences sur le quotidien des Sierra leonais sont énormes. Un sac de riz de 50 kilogrammes coûte plus de 900 000 leones et un litre d’essence à la pompe est à 30 000 leones.