«Les routes sénégalaises affichent des degrés d’exposition relativement similaires, avec une prévalence d’érosion d’environ 50% » c’est en tout cas ce qu’a révélé un rapport provisoire d’évaluation de la vulnérabilité des infrastructures de transport au Sénégal.
Ledit rapport présenté ce mercredi (17-04-2024) , a été réalisé par l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar ( Ucad) en collaboration avec le centre de suivi écologique (CSE).
Ce, dans le cadre du Projet d’adaptation au changement climatique pour des infrastructures résilientes au Sénégal et en Afrique de l’Ouest (PACCIR).
Ce projet a pour objectif de contribuer à l’adaptation au changement climatique au Sénégal et en Afrique de l’Ouest , notamment dans le secteur des infrastructures de transport.
La collaboration avec le GCA vise à créer et à renforcer des réseaux d’experts dans ce domaine, comprenant les décideurs, les ingénieurs du secteur , les institutions académiques, les structures de recherche, les utilisateurs et les partenaires financiers.
« Les routes nationales, régionales et départementales situées dans les régions de Tambacounda, Saint Louis, Matam et Louga sont les « plus exposées »
« Une exposition qui varie en longueur de 100 à plus de 1000km » suivies par celles de Kaffrine , Fatick et Kaolack » précisent les experts.
Ils évoquent également la « vulnérabilité et les risques sur les routes ». Celles classiques présentes des dommages significatifs à partir d’une profondeur d’eau de 5 avec des réparations coûteuses nécessaires ».
Le rapport souligne la nécessité, pour le Sénégal, de se « doter d’une bonne politique d’adaptation ».
Les experts recommandent la mise en place d’une stratégie d’adaptation incluant le renforcement des infrastructures, l’amélioration du drainage, la gestion des eaux de ruissellement, l’utilisation de matériaux résilients et la planification responsable des nouvelles infrastructures.
Ndeye Mour Sembene
Avec Aps