La Casamance reste une zone dangereuse en dépit de l’accalmie constatée dans le conflit. Environ un million et demi de mètres carrés de terres, pour un coût de 13 milliards de francs CFA. Un comité régional de développement axé sur l’amplification des actions de déminage et le retour des populations s’est tenu mercredi (17.04.24).
C’est environ un million et demi de mètres carrés de terres à déminer en Casamance. Cet exercice coûtera au moins 13 milliards de francs CFA, selon le gouverneur de Ziguinchor, Mor Talla Tine qui a présidé le comité régional de développement (CRD)
L’armée sénégalaise a joué un rôle capital dans la neutralisation des groupes rebelles. Mais un vaste espace abrite encore les mines antipersonnel. Le CRD, à l’initiative de l’Agence nationale pour la relance des activités économiques et sociales en Casamance (ANRAC), la rencontre, a enregistré la présence des élus a permis de faire le point du plan d’actions du comité de coordination et de suivi des interventions dans la région de Ziguinchor, élaboré en 2023.
“Pour atteindre cet objectif de renforcement des actions de déminage mais aussi de retour et de réinsertion des populations, nous avons jugé opportun de mettre sur pied un comité régional de suivi, d’harmonisation et de coordination des interventions en matière de déminage et de réinsertion socioéconomique des populations”, a expliqué Mor Talla Tine dans des propos rapportés par l’agence de presse sénégalaise.
Le chef de l’exécutif régional a invité les pays amis du Sénégal à venir soutenir ce déminage humanitaire, à travers la mise à disposition de ressources additionnelles.
“Si nous prenons le cas du déminage humanitaire, on se rend compte qu’il y a des efforts qui ont été consentis par l’Etat. Mais, ce déminage humanitaire nécessite énormément de ressources financières. Et c’est le lieu pour nous d’inviter les pays amis du Sénégal à venir soutenir ce déminage humanitaire, à travers la mise à disposition de ressources additionnelles”, a-t-il insisté.
A.K. Coulibaly