Fini le suspense sur l’organisation de l’élection prochaine présidentielle au Mali. Selon le Premier ministre Choguel Maïga, elle n’aura lieu que lorsque le pays sera totalement stable. Ce qui sous-entend une transition encore plus longue.
« La phase de stabilisation doit atteindre un point de non-retour, un point suffisamment stable pour pouvoir organiser des élections », a précisé M. Maïga, chef du gouvernement de la transition.
Aux yeux du Premier ministre malien, ceux qui demandent le retour rapide à l’ordre constitutionnel dans le pays sont au service des « ennemis du Mali ». Une allusion faite à la pression sur la junte militaire pour quitter le pouvoir.
Désormais, toute activité politique est interdite dans le pays. Une décision du colonel Assimi Goïta en vigueur depuis mercredi.