Élu Président de la République dès le premier tour, une première dans l’histoire électorale du Sénégal pour un candidat issu de l’opposition, Diomaye Faye n’est plus le secrétaire général du Pastef. Il a annoncé sa démission du poste. Une décision conforme au statut qu’il incarne désormais, celui de chef d’État.
Jusqu’ici, le nouvel homme fort du Sénégal était le secrétaire général du Pastef, parti de son mentor, l’opposant Ousmane Sonko. C’est en 2022 que le poste lui avait été confié. Deux ans plus tard, le voilà élu président de la République en attente de l’officialisation de sa victoire au scrutin du 24 mars et de son investiture.
Sa démission du poste de secrétaire général du Pastef est non seulement conforme au règlement intérieur du parti, mais aussi à la Constitution du Sénégal. Dans ce pays de l’Afrique de l’Ouest, le cumul du poste de président de la République avec celui d’acteur dans un parti politique est interdit.
Bien que la victoire de Diomaye Faye à la présidentielle de dimanche dernier soit maintenant sans doute, elle n’a pas encore été officialisée. Il reste la publication des résultats par la CENA (Commission électorale nationale autonome) et leur validation par le Conseil constitutionnel.