Sept millions d’électeurs sont appelés aux urnes dimanche (24.03.24) à choisir un nouveau président et mettre un terme à la crise politique dans le pays.
Jamais, une élection présidentielle n’aura été aussi ouverte au Sénégal. Le président sortant, Macky Sall, au pouvoir depuis 12 ans, ne se représente pas.
La coalition présidentielle a misé sur l’ancien Premier ministre, Amadou Ba, qui fait face au candidat de l’opposition du Pastef dissout, Bassirou Diomaye Faye et une dizaine d’autres candidats. Bassirou Diomaye Faye s’est mis au service de son mentor, Ousmane Sonko, inéligible en raison de ses deux condamnations.
Deux candidats, Cheikh Tidiane Dieye et Habib Sy, se sont retirés du processus et ont appelé à voter le 24 mars pour la coalition Diomaye.
Parmi les 17 candidats prétendants au fauteuil présidentiel figure Idrissa Seck, le candidat de Rewmi, qui sollicite pour la quatrième fois le suffrage des Sénégalais.
L’ancien Premier ministre d’Abdoulaye Wade est arrivé deuxième lors du dernier scrutin de 2019.
Il y a aussi l’ancien maire de Dakar, Khalifa Sall, cité comme un possible trouble-fête dès le premier tour, dans les rangs d’une opposition divisée en cas de second tour contre le candidat du pouvoir.
Enfin, Anta Babacar Ngom est la seule femme candidate à l’élection présidentielle du 24 mars.
Diplômée en économies de la York University de Toronto, au Canada, elle est portée par le mouvement Alternative pour la relève citoyenne qui prône la réforme du secteur de la justice, mais aussi l’industrialisation du Sénégal, dans un pays où la découverte de gisements de pétrole et de gaz soutenir la croissance économique.