Pas une seule seconde à perdre pour le candidat du Parti au pouvoir. Mardi, Amadou BA était à Kaffrine. Comme partout où il est passé depuis le début de la campagne électorale, il a été chaleureusement accueilli dans cette ville du Centre-ouest du Sénégal. Lors du meeting qui a suivi, il a promis d’allouer 50 milliards de Francs CFA à chacune des régions du pays. D’après lui, la mise en œuvre commencera dès 2025.
Aussi bien dans les rues que dans les quartiers, l’ambiance était de taille. Accompagnée par le son du Ngoyaan que laissaient échapper les cordes vocales des cantatrices locales, elle a occasionné des scènes de joie un peu partout dans la ville. C’est dans cette atmosphère pleine d’émotion que le groupe Bideew boubess a tenu la foule en haleine au rythme d’« Amadou Ba lanu wolu », ce qui signifie « Nous avons confiance en Amadou ». Bref, c’était plus qu’un meeting. Kaffrine a gratifié le candidat Amadou Bah d’un spectacle de haute facture.
Des limites de la capitale départementale en passant par la place de l’hôtel de ville jusqu’au terrain de l’école 4 qui a abrité le méga meeting, point de surface inoccupé. Une forêt de jambes, d’hommes et de femmes, d’enfants, d’adultes et de vieux se disputait l’espace. Pour recevoir Amadou Ba, le Ndoucoumane a mis les petits plats dans les grands. Il a offert à son hôte un spectacle riche en couleurs. Les déflagrations des feux d’artifice produisaient du son, de la lumière et de la fumée dans l’espace aérien kaffrinois.
Visiblement très ému par son accueil chaleureux à Kaffrine, il a salué le courage de ses militants et sympathisants de ce côté. Il a ajouté qu’avec lui au pouvoir, l’égalité des chances sera une réalité. Il a même assuré que: « Les personnes avec un handicap seront favorisées par les politiques publiques » en cas de victoire à la présidentielle du 24 mars.
« On dotera chaque région de 50 milliards FCFA. » Chaque année, le budget grève de 300 milliards FCFA au moins. C’est là qu’on tirera une partie des fonds. Ce qui n’a rien à voir avec les fonds de dotation ou des fonds d’équipement. On fera tout ça pour permettre aux régions de faire face à certaines urgences au lieu de toujours attendre l’intervention de l’État central », a-t-il promis.