En cette période de Ramadan, la Guinée fait face à une situation récurrente : l’augmentation des prix des produits de première nécessité, malgré les efforts du gouvernement déchu pour les réduire durant le jeûne. Sur les marchés, l’écart entre les tarifs officiels et ceux pratiqués est flagrant.
Par exemple, le sac de 50 kilogrammes de riz, officiellement à 340 000 francs guinéens (environ 33 dollars), se vend en réalité à 360 000 francs guinéens (36 dollars), révélant une majoration de 10 000 francs guinéens (1 dollar). Cette tendance à la hausse touche également d’autres produits essentiels tels que l’huile, la farine, et le sucre.
Le bidon de 20 litres d’huile, censé coûter 265 000 francs guinéens (27 dollars), est vendu entre 270 000 et 280 000 francs guinéens (27 à 28 dollars). Les commerçants justifient ces augmentations par le coût élevé du dédouanement au port de Conakry.
Jusqu’à présent, le nouveau gouvernement n’a pas réagi à ces écarts de prix, bien connus et régulièrement dénoncés par la population. Malgré les plaintes répétées des citoyens, la situation reste inchangée, soulignant une problématique persistante dans l’accès aux denrées fondamentales.