En audience publique depuis ce matin, la Cour suprême juge irrecevable le recours introduit par le Front démocratique pour une élection inclusive (fdpei) constitué du Parti Démocratique Sénégalais (PDS) et d’autres candidats dits spoliés.
Ce qui veut dire par ailleurs que le processus électoral entamé va suivre son cours et ne sera pas arrêté comme le souhaitaient les requérants.
En effet, deux jours après le début de la campagne électorale, le Front démocratique pour une élection inclusive (Fdpei), a déposé une requête à la Cour suprême le 11 mars, demandant l’annulation du scrutin.
Une requête qui vise les décrets du 6 et du 7 mars convoquant le corps électoral pour le 24 mars et fixant la période de la campagne électorale à 15 jours.
Les requérants soutiennent que ces décrets violent les articles 137 et 129 du code électoral. Ils arguent que la convocation du corps électoral s’est faite seulement 15 jours avant le premier tour, aussi la période de campagne lancée dans un court délai.
Les dix-neuf candidats ont lancé leur campagne pour convaincre les 7,033,854 électeurs, répartis dans 6341 lieux de vote et 15,633 bureaux de vote à travers le pays et à l’étranger.
Le Fdpei, dépité par cette décision ne s’avoue pas vaincu et compte se réunir dans les moments à venir.
Rappelons que les résultats provisoires devraient être proclamés au plus tard le 1er avril 2024 par la Commission nationale de recensement des votes (CNRV), avant une période de cinq jours francs pour d’éventuels recours devant le Conseil constitutionnel, qui aura le dernier mot sur les résultats définitifs.
Ndeye Aissatou Diouf