Le Président Macky Sall a dévoilé un plan ambitieux lors de l’ouverture du dialogue national à Diamniadio. Il annonce la saisie de l’Assemblée Nationale dès mercredi pour une Loi d’Amnistie, visant à réconcilier le pays après les manifestations politiques de 2021 à 2024.
Selon lui, « cette initiative s’inscrit dans une démarche de paix, d’unité nationale, et de préservation de l’État de droit, visant à pacifier l’espace politique et assurer la stabilité ».
S’exprimant sur la future élection présidentielle, Macky Sall affirme qu’il souhaite l’organiser « d’ici à juin-juillet », malgré les demandes pressantes de tenir le scrutin avant le 2 avril, date de l’échéance de son mandat. Il insiste sur sa détermination de fixer la date par décret, indépendamment des agitations.
Macky SALL dit avoir convoqué le dialogue national avec un objectif clair : « parvenir à un consensus pour assurer la crédibilité du scrutin, observé tant au niveau national qu’international ». Il rappelle que « le refus de certains acteurs politiques de participer ne nuit qu’à eux-mêmes ».
Face à une opposition partiellement présente, Macky Sall met en avant la nécessité d’élever le débat pour l’avenir du Sénégal. Il insiste sur le pardon, l’oubli, et la réconciliation comme clés indispensables à la paix, éléments essentiels pour la continuation du développement du pays.
« Malgré les absences notables, le dialogue national est un appel à tous les acteurs pour participer à la construction de l’avenir du Sénégal », a-t-il souligné. Macky Sall conclut en rappelant la fin de son mandat le 2 avril et son engagement pour des élections transparentes, précisant son intention de saisir le Conseil constitutionnel pour désigner son successeur si un consensus n’est pas trouvé.