La fermeture de la frontière par le Niger avec le Bénin persiste, une décision prise par le général Tchani, qui a renversé le président Mohamed Bazoum. Cette mesure est une réponse à l’incident tragique où un citoyen nigérien, tentant de traverser la frontière vers le Bénin, aurait été mortellement touché par des gardes frontières béninois sur le pont qui lie les deux nations.
Cet événement malheureux s’est produit juste avant le sommet extraordinaire de la CEDEAO à Abuja, où les sanctions contre le Niger ont été levées, réintégrant ainsi le pays dans les échanges économiques et financiers régionaux. Malgré cela, le Bénin, membre actif de la CEDEAO, avait jusqu’alors rigoureusement appliqué les sanctions, entraînant l’accumulation de marchandises, y compris des produits périssables, à la frontière, contribuant à exacerber les difficultés économiques pour le Niger.
Cette situation survient dans un contexte où le Niger, après le coup d’État du 26 juillet 2023, et sa décision de se retirer de la CEDEAO aux côtés du Mali et du Burkina Faso, a vu les sanctions régionales levées. La fermeture de la frontière représente donc un défi supplémentaire pour le rétablissement des relations et la stabilisation économique dans la région.