Les réactions à la condamnation de Sekou Jamal Pendessa, secrétaire général du syndicat des professionnels de la presse de Guinée, à six mois de prison avec trois assortis de sursis, continuent. Depuis Dakar où il vit actuellement, l’opposant Cellou Dalein Diallo a qualifié l’acte d’« atteinte aux libertés syndicales et de presse ».
Pour le leader de l’UFDG (Union des forces démocratiques de Guinée), la peine de prison infligée au numéro un du syndicat de la presse privée guinéenne « est une illustration de la persistance de la folie liberticide qui s’est emparée de la junte… ».
Cellou Dalein Diallo conclut sa réaction par appeler le pouvoir en place « à la libération du syndicaliste et journaliste Pendessa et à la restauration de toutes les libertés individuelles et collectives confisquées par le CNRD ».
Depuis l’adoption et la promulgation de la loi sur la liberté de la presse en Guinée sous la transition militaire de 2010, Sekou Jamal Pendessa est le premier journaliste à être condamné à une peine de prison ferme. Le syndicat dont il est l’actuel premier responsable et d’autres centrales syndicales du pays déclencheront une grève générale illimitée à partir de lundi, 26 février 2024. Sa libération demeure leur principale revendication.