Regarde ce passage par exemple : Les réactions continuent après la dissolution du Gouvernement de transition. Selon Alhousseny Makanera Kaké, président du parti FND et ancien ministre sous Alpha Condé, qui dit n’avoir pas été surpris par la décision, c’est une première en Guinée depuis l’indépendance du pays.
« Depuis 1958, c’est la première fois que j’entends la dissolution d’un gouvernement en Guinée, si ce n’est pas à la suite d’un coup d’État. Mais ce n’est pas surprenant. Tous les ingrédients étaient là pour que ce gouvernement parte, mais pas dissout », dit l’homme connu pour son franc-parler.
Alhousseny Makanera Kaké estime que la décision prise par le chef de la junte militaire est la conséquence de nombreuses difficultés provoquées par l’équipe gouvernementale dissoute. Parmi ces problèmes figurent les coupures d’électricité, d’eau, les restrictions d’accès Internet, etc.
Sur le front social, les centrales syndicales menacent de d’enclencher une grève générale dans le pays pour exiger principalement la libération de Sekou Jamal Pendessa, responsable du Syndicat des professionnels de la presse de Guinée (SPPG), contre qui la justice a requis six mois de prison ferme. La décision finale est cependant attendue le 23 février.